Kyubimeno

La Porte vit, j'entends ses cris Elle me raconte son récit Elle a vu mourir les soldats S'écrouler juste dans ses bras La Porte a vu les gens souffrir Des alliés et des ennemis Et jusqu'aux gongs, serrures et clés Le sifflement des balles passées… La guerre a arrêté le temps Nos frères sont morts dans le tourment Amassés sur le pont-levis Etendus, ils étaient sans vie… Sous une voûte croisée d'ogives Et deux colonnes qui la dominent La Porte se dresse comme un trophée Protège les cloîtres alignés Afin d'éviter toute ruine… Et f

Au milieu de cette plaine immense, A travers la douce lumière filtrée, Règne le plus profond des silences, Malgré une très lourde odeur de cuivrée. Sous mes pieds,boue et débris d'acier Mon dieu,qu'est-ce que cette horrible folie? Ici tant de personnes sont tombées: Mes amis avec mes ennemis. J'ai survécu mais je me suis damné. Mais personne d'autre que moi ainsi vérité était. Au jour on expirait froideur et chaleur Et par leurs lanières de glace et de feu la peur combattait le désir en eux. Eux comme moi furent pris de violence. Moi comme eux, je retrouv

The lights they blaze, a song has come to an end. Both man and women are joined hand in hand. Strike a pose; another song starts again. One is swept from the floor as one commands. Seduced by the beat, can you sense their passion? Their faces hidden, the moment remains. Masks are designed for the latest fashion. Bound by chains, so it seems, just a faux dream. Laughter about; echoing in hearts halls. Violins create a melodic beat Increase pace, what a first-class form of art. The lie concludes, the clock strikes, bittersweet. The lights start to fade, guests leave two by two. Moonlight shines upon faces, bid adieu.